Un projet de loi sur l’électricité d’ici la fin 2021

Un nouveau projet de loi sur l’électricité sera élaboré et finalisé d’ici la fin de l’année, selon les déclarations du ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar.         

S’exprimant en marge de la tenue du 6e conclave du comité de pilotage, chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, M. Attar a souligné "qu’un nouveau projet de loi sur l’électricité est en cours de préparation et sera élaboré et finalisé d’ici la fin de l’année 2021" .

"Pour ce projet, nous avons mis en place un groupe de travail, qui adoptera la même méthode de travail du comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbure", a relevé le ministre.  

"Une nouvelle loi sur l’électricité est aussi d’une grande importance pour réussir la transition énergétique, accélérer l’introduction des énergies renouvelables, encourager l’investissement et diversifier l’utilisation des ressources", a-t-il soutenu. 

M.Attar a considéré "qu’une telle loi, doit être revue, car il est question d’introduire la compétition, comme dans les hydrocarbures", tout en rassurant que l’Etat restera le régulateur et continuera à assumer son rôle d’arbitrage et de contrôle. Elle permettra de rationaliser et économiser la consommation de l’électricité, a-t-il ajouté.

Dans ce registre, le ministre a estimé que "nous avons un modèle de consommation de l’électricité, basé uniquement sur le conventionnel, (98 % de l’électricité produite avec le gaz naturel)", notant que le monde est en train de changer très rapidement en matière de consommation énergétique et d’introduction des énergies renouvelables. La loi actuelle, sur l’électricité (02/01), poursuit-il, date de 2002, rappelant qu’elle a été destinée pour ouvrir le secteur de l’électricité aux opérateurs et à la compétition, et qu’elle n’a pas été appliquée à 100%.

Rappelons que c’est à partir de février 2011, que le gouvernement algérien a décidé d’engager l’ensemble du pays sur la voie des énergies renouvelables (Enr), non seulement pour apporter des réponses globales aux défis posés par les changements climatiques mais aussi pour préserver le potentiel des énergies fossiles (gaz notamment) dont la valorisation sur le marché international procure des devises pour la consommation de sa population et son propre développement économique.     

Ce programme a été révisé en 2015, avec pour finalité, une capacité installée de 22 000 MW à l’horizon 2030, ce qui en production devrait représenter 27% du mix énergétique global.  

A travers ce programme d'énergies renouvelables, l'Algérie compte se positionner comme un acteur majeur dans la production de l'électricité à partir des filières photovoltaïque et éolienne en intégrant la biomasse, la cogénération, la géothermie et au-delà de 2021, le solaire thermique. Ces filières énergétiques seront les moteurs d'un développement économique durable à même d'impulser un nouveau modèle de croissance économique.

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